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"1ère participation au marathon in Deauville, la météo a menacé toute la semaine mais ce jour, tout est parfait pour courir ! Plutôt impressionné par le monde présent pour l’évènement. Ce doit être le côté international de la chose… en tout cas, c’est blindé !
Nous
sommes 2 au départ de cette course au sein du SAS entre 3h & 3h15 :
Moi et une petite voix qui aime bien plaisanter…
MOI : - Allez, on reste fidèle au programme : suivre le meneur d’allure et ensuite valider l’expérience.
LA PETITE VOIX : - 2 boucles de 21km, ça va être un peu pénible je pense…
M : - Focus sur la perf, on visite le
quartier, on a des bonnes bases, ça doit pouvoir tenir !
PV : - Je pense que les voyants sont au vert, y a moyen de claquer le RP…
Fait étonnant mais véridique : je ne vois pas de meneur d’allure en 3h…
M : - le départ est
lancé, il y a foule, on se positionne bien pour le premier virage et après on
déroule !
PV :
- Youhou, il est génial ce rythme !
M : - 4’10 au kilo, c’est peut-être un poil énervé quand même…
PV : - eh hop là, 41’30 au 10km !
M : - 1h27’ au 21km, je sens bien que je vais rééditer la performance de Caen et m’écrouler prématurément...
PV : - allez, le mentaaaaaaal bon dieu ! accroche toi ! pense à la belle prépa que tu as envoyée … en 6 semaines !
M : - j’ai plus trop les jambes pour suivre l’allure
PV : - tu vois je t’avais bien dit que ce serait long la 2ème boucle
M : - 42km effectués, déçu mais heureux de n’avoir rien lâché.
3h13 – 7ème marathon effectué et toujours cette petite voie qui me dit pourquoi pas !"
"Le marathon de Deauville s'est bien déroulé durant la 1 ère partie, je me suis freinée sans arrêt. Je me sentais vraiment très bien, emportée par l'émulation.
A compter du 27 ème km, suite à l'absorption d'un gel, j'ai subi de grosses douleurs intestinales qui ont persisté jusqu'à l'arrivée. Terminer dans ces conditions fut compliqué.
Au delà de ce souci, le temps était idéal, peu de vent et température agréable pour courir. J'ai rempli l'objectif que je m'étais fixé, je suis très contente.
3 marathons en 1 année demande une grande discipline, même si j'ai plutôt subi pour le dernier.
Maintenant préparation pour le trail d'Arvor ! Je teste une nouvelle distance, trop hâte 😀."
"Inscription en poche fin avril, la préparation a commencé début septembre entre fractionné court, fractionné long et sortie longue.
Préparation au top avec quelques semaines de volume proche des 70km par semaine malgré la météo qui pouvait être capricieuse par moment.
Une course à mi-parcours pour Ludo, le semi de Bois Guillaume, avec un RP en 1h36 et une gestion de course en negative split (50min la première boucle de 10,5km et 46min la deuxième, exercice suivi à la seconde !)
Le Jour J est là !
Les corps sont prêts à en découdre.
Le soleil est présent ! Le vent aussi !
Enormément de monde au départ, nous entrons dans notre sas.
Pan, le départ est lancé. Le peloton s’élance doucement. Il y a du monde partout sur la route et sur le bord. Nous partons ensemble sur les premiers kilomètres.
Marta se cale sur une allure de 5’10/km et Ludo sur une allure de 5’/km.
Les kilomètres s’enchainent, les groupes de musique supportent la troupe de coureurs. A noter au 5e un bagade de La Rochelle, au 12e Bob Marley, au 14e la musique de Star Wars nous a encouragé pour traverser un tunnel, au 16e Lady Gaga et une foule compacte sur la fin du parcours. Pour Ludo, le premier semi est bouclé en 1h46 et pour Marta en 1h49. Le vent se renforce sur la deuxième partie du marathon.
La deuxième boucle révèle un dénivelé parfois difficile sur les derniers kilomètres : faux plat interminable au 31e et côte de 5% au 37e. Mais il ne faut rien lâcher.
Pour Ludo, le 2e semi est synonyme d’accélération vers l’allure 4’45/km et cela tient malgré la fatigue…les kilomètres sont avalés et l’arche du dernier kilomètre visible est signe de délivrance.
La dernière ligne droite sur le port est interminable mais permet de savourer un niveau record personnel battu en 3h29min19s. Objectif atteint pour nous 2. Une belle revanche par rapport au précédent marathon 😊 et une belle gestion de course en negative split.
Pour Marta, l’objectif est atteint et dépassé avec un record personnel battu de 5min en 3h42min40.
L’arrivée est magique avec la joie d’avoir réussi son objectif. La dotation donne envie de revenir de nouveau (un coupe-vent et une bourriche d’huitre).
A l’arrivée une armée de kiné, osteo et podo réparent les blessures de guerre, toppissime.
A recommander !"
Jean-Charles BOULANGER - Leipzig (Allemagne) - (51e marathon)
"Leipzig, Dimanche 13 octobre 2024 à 8h du matin. Il fait frais et il pleut. Quelques voitures sur un grand parking, un container aménagé en guichets de remise des dossards, trois WC de chantier. Me voici au départ d’un petit marathon dans l’ex RDA, c’est mon 51ème, je voulais m’arrêter à 50, mais je ne suis pas sûr d’avoir bien compté, alors autant en faire encore quelques-uns. Je n’en avais encore jamais fait en Allemagne, en pourtant l’Allemand est la langue étrangère que je parle le moins mal. Alors j’ai trouvé le marathon de Halle, qui part de Leipzig, et c’est l’occasion de passer une semaine dans cette ville qui a connu de grands musiciens : Bach, Mendelssohn, Schumann, Wagner et bien d’autres. C’est aussi là que les évènements annonçant la chute du mur de Berlin ont commencé.
Les coureurs ne se bousculent pas sur la ligne de départ, nous sommes un peu plus de 300, nous longeons l’Elsterbecker, une rivière pas bien large au milieu des prairies et des moutons. La pluie fait place à un violent vent de face, je m’abrite en vain derrière d’autres coureurs. Comme ce n’est pas un circuit en boucle, il va falloir faire avec ce vent pendant les 2 tiers du parcours.
Je ne cherche pas à lutter contre ce vent, j’adapte mon allure, et je m’aperçois au fil des kilomètres que la fatigue ne se fait pas trop sentir. Je n’avance pas vite, mais je suis encore endurant. Nous longeons quelques villages, il n’y a pas foule. Enfin nous arrivons aux abords de Halle (230 000 habitants, Leipzig en a 600 000), et il reste encore 8 kms. Je double les marcheurs, et des coureurs qui ont baissé de rythme, dont un allemand qui pourrait être de la même catégorie que moi.
La fin du marathon est en descente, cette fois il y a du monde, et c’est un bonheur de terminer ma course aux pieds de la statue du compositeur Georg Friedrich Haendel, dont je visiterai la maison natale dans l’après-midi. Mais d’abord, boire une bière puis savourer sur le podium ma victoire dans la catégorie M70-75. Évidemment, je suis à 1h40 de mon record sur la distance (4h 46), mais je suis content d’être là, ce n’est pas mon dernier marathon, je me sens encore un peu trop jeune pour arrêter !"
Raphaël GERARDIN - Valencia (Espagne)
[Extrait de son retour sur expérience]
Préparé avec en tête un objectif fixé à 2h40 (ou moins si affinité), Raphaël s'est engagé dans les rues de Valencia avec le couteau entre les dents !
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