Dans le cadre des 25 ans du club, chaque semaine jusqu'à la fin de la saison sportive, un groupe du club sera mis en avant afin d'en savoir plus sur ce dernier.

Aujourd’hui, nous vous présentons un groupe de marche nordique : le groupe tonique pratiquant le lundi de 10h00 à 11h30. Il est composé de 31 marcheuses et marcheurs et est encadré par Patrice Duboc qui amène sa bonne humeur au groupe dès le premier jour de la semaine.

L’échauffement commence en musique dès 9h55, cela permet aux derniers de se joindre au groupe avant le départ tout en offrant une séance un peu plus longue pour tout le monde. Bâtons en mains, le chemin de la semaine est inauguré et sera ensuite foulé par la plupart des 11 autres groupes de marche nordique du club. Dès que le chemin s’y prête, Patrice anime ses sorties par un peu de fractionné ou par du Nordic’Fit. Ceci consiste à mixer la marche nordique et le fitness afin de varier et dynamiser la séance.

Rapidement, on remarque la présence de Lionel Coz de par son rire connu de tous ou de Gilbert Huray. Ce dernier, aussi appelé "Commandant Cousteau" ou "le Raymond Devos du lundi matin" est le clown du groupe. Il a initié les marcheurs du lundi aux jeux de mots-llets, les autres renchérissant maintenant par-dessus les siens.

Gilbert et Gérard Beaugeard ont répondu à un souhait de plusieurs marcheurs, celui d’organiser une deuxième sortie par semaine. Ils empruntent donc des chemins différents de ceux effectués avec l’EAPE, allant à la découverte de nouveaux horizons parfois chargés d’histoire, de la faune, de la flore… Par ailleurs, ils ont remarqué que plusieurs marcheurs qui effectuent ces deux marches par semaine ont constaté une baisse de leur rythme cardiaque et de leur tension. Cela permet aussi aux marcheurs de développer un tissu relationnel plus large. De temps en temps, des comptes rendus de ces sorties sont postées sur le forum de marche nordique de l’EAPE.

Interview du coach, Patrice Duboc

- Depuis combien de temps pratiques-tu la marche nordique?

Coureur à pied (marathonien et distances plus courtes) depuis le début des années 80, j’ai commencé la marche nordique en solitaire au début des années 2000, lors de son arrivée en France. Quand je me blessais, je ne savais pas restais sans rien faire. J’ai découvert la marche nordique et sa technique sur internet en regardant des vidéos allemandes et norvégiennes. Je pratiquais dans la forêt verte de Bois Guillaume, près de mon lieu de travail. J’ai finalement continué la marche nordique parallèlement avec la course puisque ça me permettait de moins me blesser.

- Depuis combien de temps es-tu coach et pourquoi as-tu choisi de l’être?

J’ai toujours pensé que le sport devait faire partie de la vie intégrante (pratique du sport adapté aux âges de la vie). Il était donc pour moi implicite d’encadrer des personnes pour partager mes connaissances avec eux. A la retraite, je ne voulais pas m’enfermer dans un "train train" non plus donc ça m’a permis de développer de nouvelles relations. Et la marche nordique s’apparente pour moi aux sports de masse. Elle est avant tout un sport de loisir et de bien-être qui permet à tout le monde d’avoir une pratique sportive, c'est plus important à mon sens (en terme de santé et de bien être) que le sport d'élite.

- Comment définirais-tu la relation avec tes marcheurs?

J’essaye de leur enseigner la technique et de leur transmettre le goût de la marche nordique tout en gardant une ambiance chaleureuse et sympathique et ils me le rendent bien. L’EAPE a un beau panel de marcheur et cela permet à tout le monde de trouver un groupe qui lui correspond.

- Quel est ton meilleur souvenir en tant que coach?

J’apprécie les sorties qui précèdent les vacances où l’on partage un petit pot à la fin, cela donne un plus de convivialité au groupe. Je garde aussi de bons souvenirs des compétitions puisqu’elles réunissent des marcheurs allant du débutant au confirmé et venant de plusieurs pratiques sportives différentes. Elles apportent donc un esprit de club qu’on ne peut pas forcément retrouver lors des séances.

- Penses-tu avoir une expression favorite ou une gestuelle qui te correspond?

Oui, j’ai amené la musique lors des échauffements. Certains coachs ont ensuite adhéré et il arrive même que ce soit les marcheurs qui le demandent. La musique signifie l’introduction de la séance et permet d’amener du dynamisme à l’échauffement.

Interview du marcheur Gilbert Huray

- Quand as-tu commencé la marche?

J’ai commencé la marche nordique fin 2014 dès que j’ai cessé mon activité professionnelle. J’ai toujours fait du sport, football, vélo, natation… Mais aussi course à pied : 20 km et semi-marathon. Je souhaitais reconstituer un tissu relationnel qui était particulièrement dense, dans toute la France y compris dans les DOM, lorsque je travaillais.

Et puis je connais Raphaël depuis de nombreuses années, car mon second fils a été licencié avec lui à l’EAPE. Il avait terminé 3ème au championnat de Haute Normandie en longueur et au 320 mètres haies tout en étant tombé. Il avait aussi participé aux championnats de France par équipes à Dreux.

La marche nordique permet aussi de solliciter 90 % des muscles du corps... Dont la langue ! Le cœur est sollicité, la partie haute du corps aussi, et puis les bâtons permettent de soulager les articulations.

- Pratiques-tu la marche en compétition?

Je participe lorsque mon emploi du temps me le permet à des compétitions. Celle du Rouvray est la dernière en date mais également la Ronce à Saint Martin du Vivier, la Robert le Diable à Moulineaux, Montigny, Préaux, Connelles… Participer à des compétitions permet de s'évaluer, de mesurer une éventuelle progression et également de faire la connaissance de marcheur(se)s d'autres clubs.

- Quel est ton meilleur souvenir?

En fait ils sont nombreux, l’ambiance qui règne au sein du groupe du lundi matin est formidable. Ceci est dû en grande partie à l’animation de Patrice Duboc qui innove régulièrement. Il est à l’écoute des participants, aménage les séances et nous fait tous progresser en plus de nous donner l’envie de nous retrouver régulièrement.

Et puis j’apprécie aussi les sorties, le samedi matin lors des périodes de vacances scolaires. Comme celles effectuées récemment à Bonsecours, à Radepont avec les commentaires de Franck Adam sur l’histoire de ces lieux.

- Si tu étais président de l’EAPE, que mettrais-tu en place pour le club?

Je n’ai aucun souhait pour le moment, ce qui est présent au club me convient déjà très bien. Nous n’avons pas besoin d’être président pour nous exprimer puisque nous avons déjà la possibilité de le faire lors des AG, d’intégrer le Comité Directeur…