Retour sur la course à chaud par David SIV : Je ne résiste pas à l'envie de vous faire partager notre expérience de Londres
je
râlais sur le fait que Londres était chère sur la difficulté d'avoir un
dossard , sur la difficulté de l'entrainement vue les condition
climatique de cette année.
mais définitivement Londres c'est ...comment dire........ROYAL
par ou commencer , pas facile ; On va suivre l'ordre chronologique
arrivée
par l'eurostar au coeur de Londres et prise en charge par notre agence
de voyage (sportif à bord ) impeccable no stress.
expérience de Berlin acquise on ne perd pas de jus en marchand à travers Londres et on fait la visite en bus.
jour J , comme à paris il y a 15 jour la météo est au rendez vous : pas un seul nuage et la température est idéale pour courir
nous
arrivons sur notre aire de départ et les anglais sont fidèle à leur
réputation d'organisateurs d’événements sportifs .la zone d’accueil est
vaste bien équipe , toilette propre avec lingettes désinfectante à
profusion (pas de fille d'attente pour faire sont dernier pipi même
pour les fille et pas de stress) ,eau et boisons énergétique à
disposition , espace suffisamment vaste pour s’échauffer , consigne
impeccablement organisé ( toujours sans attente et stress)
l'heure
approche on se dirige vers les sas , je suis dans le premier, mathieu
dans le troisième mais je pourrai presque le voir les sas sont courts (
il y a 3 zones de départ)
je retrouve un groupe de français dont
celui que mathieu à surnommé la terreur : record perso en
2h28entrainement et hygiène de vie au carré. on continu de s’échauffer
dans le sa et on tape la discute (toujours no stress)
c'est bientôt
le départ et la terreur m'entraine vers les premiers je lui dit que
c'est pas ma place mais j'y vais quand même. on retape la discute avec
les coureurs autour , que des record aux alentour des 2h45 , je regarde
la terreur et on rigole.
c'est l'heure , en fait on était pas encore
sur la vrai ligne de départ et on nous dirige vers celle ci et on
rejoint un petit groupe devant nous ( le championnat britannique me dit
on)
minute de silence pour les victimes de boston, pas un bruit impressionnant.
départ
je met 15 secondes pour franchir la ligne de départ mathieu une quarantaine je croie : royal
dés
les premiers mètres les encouragements de la foule donnent le frisson
les mains des enfants se tendent , j'y perd peu être un peut de jus mais
je ne résiste pas à l'envie de communiquer avec ce public .
3éme ou
4éme miles je croie et de nouveau grand frisson quand les coureurs des
autres zones de départ nous rejoignent ça hurle ça rigole ça s'encourage
et toujours cette foule au bord des routes parfois sur plusieurs rangée
. je n'ai pas souvenir d'avoir vu un seul mètre sans "supporteur" sur
les 26 miles.
Je retrouve des coureurs français qui avait le même
objectif chrono que moi et on retape la discute (pas sérieux) : on est
parti un peu vite , oui je fait et je remet une cartouche ( toujours
pas sérieux) intérieurement je rigole et je me dit tu vas le payer.
au
10km j'ai 1minute30 d'avance , plus que ce que j'avais prévu ; j'avais
prévu de prendre de l'avance la première partie de la course étant plus
facile . Je cours aux sensation et les sensations sont trop bonnes ( je
le payerai plus tard l'acide lactique guette).
approche du semi
mais avant passage du tower bridge : INOUBLIABLE. ça doit être l'alpe
d'huez de la course à pied , pas au niveau du dénivelé (c'est quasi
plat) mais la foule est en délire et tellement compacte que je me dit
que je n'arriverai jamais à retrouver ma petite famille qui devais
m'attendre plus loin . les acclamations sont tellement forte ,
impossible de mollir et je remet une cartouche (tours pas sérieux) alors
que je m'étais obligé à calmé le rythme.
Aux alentour du semi
j’entends pourtant hurler aller david aller ,pas de prénoms sur les
dossard , ça doit être ma petite famille. je me retourne je les voient
pas, ils doivent être déçus que je leurs fasse pas un signe mais je les
sent , ils sont là , PURE BONHEUR.
deuxième partie de course , ça se
corse l'acide lactique arrive déjà et je sent une petite crampe arriver
, je l’engueule , elle repart ,j'ai pas fait toute cette préparation
pour craquer au semi ( c'est fou ce que l'esprit peut faire).
Le
passage du quartier des affaires : ça se corse encore plus ça tournicote
ça relance c'est plein de faux plats qui me paraissent de vrai côtes
mais le public londonien est toujours là , je m'en sert pour serrer les
dents, je rigole plus trop mais l'ambiance est telle que je sent pas
trop la souffrance.
30eme km le drapeau 2h59 me rattrape, pas grave
je savais depuis ma première petite crampe que les 3h seraient
difficile à atteindre mais ça me fait quand même un coup une vrai crampe
arrive, je m'accroche.
fin de parcourt au mental quand j’entends de
nouveau aller david aller......je releve la tête et je voie ma petite
troupe devant je m’écarte du peloton pour aller les voir et me recharger
de leur energie, ça marche au 35eme km je suis encore dans les temps.
l'arrivée(et
enfin la fin de ce mail) approche mais la remontée de la tamise et une
tremi finissent de m'achever. je conserve 12km/h en serrant les dents
quand mathieu me rattrape ( je l’engueule pour qu'il ne m'attende pas et
j'aurais dut l’engueuler car je pensait qu'il me rattraperait plus tôt)
800m
je gère la fin mais c'est long. Passage de la ligne plus de carburant
j'ai tout donné (et beaucoup reçu). mathieu est là il me remorque
jusqu'au point de rendez vous des français puis jusqu’à l’hôtel . Nath
et les enfants me rejoignent nouveau petit bonheur.
voila si vous
lisez cette ligne c'est que vous avez résisté à la longueur de ce mail
comme j'ai résisté à mes 26 miles londoniens, et encore je pourrait
encore en rajouter .
merci pour vos encouragements
tout mes encouragement à mon tour au futurs finisher du marathon de Madrid
ET SURTOUT A BIENTÔT POUR FÊTER CETTE CAMPAGNE DE MARATHON DU PRINTEMPS 2013
à au fait mon temps: 3h03min et une trentaine de secondes. plus qu'une heure pour le record du monde;)
mathieu fini en 3h02
on
est plus très loin des 3h mais c'est presque anecdotique vu la beauté
de ce marathon (vous avez vu j'en rajoute encore ...........donc je
m’arrête)
david
Retour de la course à chaud par Mathieu Marc :David
a tout dit, tout raconté … vous avez tous compris que c’est un souvenir
inoubliable. Je vous souhaite sincèrement à tous de pouvoir vivre ou
revivre de tels moments. De lundi jusqu’à dimanche, la semaine aura été
pour moi très riche en émotions.
Je
veux donc tous vous remercier pour vos encouragements, vos conseils,
vos attentions pendant la préparation, à l’entraînement ou en dehors,
avant la course, pendant la course (si, si, je les ai sentis), et après
la course. Pour m’avoir aidé à me dépasser, pour m’avoir donné
l’énergie, la motivation. Comme les gamins qui à l’école travaillent
pour leurs parents, je crois que courir en club ce n’est plus courir que
pour soi-même mais aussi en pensant aux copines et aux copains. C’est
un vrai bonheur de partager avec vous tous ce printemps des marathons de
l’EAPE, que vous en soyez des acteurs ou que vous en soyez des
spectateurs attentifs.
With special thanks to :
Coach
CarloFrancis LamyAnceloti dont je maudis (et ma femme aussi) les plans
d’entraînement mais qui est toujours attentif à ses ouailles, qui sait
être présent quand il le faut, distiller les encouragements. Qui
EugèneFrançois
SapetaComano qui discrètement refait si bien la course les chaussures
encore toutes chaudes, dont les observations sont toujours pertinentes
et pleines d’à propos, et qui restera toujours pour moi un modèle pas
forcément à suivre (parce qu’il va toujours vite le bougre malgré tout
ce qu’il peut raconter) mais un modèle quand même, notre Gebreselassie à
nous (ne rougit pas François, je le pense sincèrement)
David,
Nathalie, Léopold et Agathe pour avoir pu partager ce merveilleux
week-end avec eux. Encore désolé de ne vous avoir vu qu’au second
passage Nathalie et les enfants. David, j’ai honte de le répéter, mais
de t’avoir vu devant moi au 25ème miles, cela m’a vraiment aidé finir.
Mon partenaire particulier Alain (et sa partenaire particulière Agnès) pour son coaching mental à base de cahouètes et de bière
Maman
Brigitte pour la sortie atypique du samedi matin qui n’était pas
vraiment celle inscrite dans le plan de Francis mais on ne lui dira pas.
Bon j’arrête ça commence à faire Michel DRUCKER. Je passe le relais aux suivants (façon Ekiden).
Bises à tous.
Mathieu
PS 1
: la terreur est vraiment une terreur. A son actif, entre autres (parce
qu’on ne lui a pas tout fait raconté), 7 marathons de New-York et 6
marathons de Berlin, tous autour de 2H30. Un préparation totale et un
régime alimentaire à faire pleurer Alain !
PS 2 : une pensée pour Nadine qui discrètement prépare le marathon du Mont-Saint-Michel après des mois de galère